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LA STATUE DE L’HOMME DE MARILLAC

Sur la place de l’église, à l’emplacement d’un ancien abreuvoir a été érigée une statue de pierre calcaire. C’est l’œuvre du sculpteur Marc Deligny en 2003. Elle représente un homme de Néandertal à la morphologie brute et trapue, associé à un arc de style roman. Elle rappelle ainsi l’ancienneté de l’occupation humaine sur le territoire de la commune. La main accompagnée d’une source, symbolise la vie et l’évolution de l’Homme et de sa culture. L’eau tombe en cascades sur les marches de la fontaine, évoquant l’eau du baptême et la construction des édifices religieux.

 LE CIMETIÈRE

Au XVIII ème siècle coexistent plusieurs lieux de sépultures (source : une paroisse autrefois en Angoumois, Ernest Vincent) :

– le grand cimetière pour les pauvres et les gens de condition moyenne se situe le long du chemin qui conduit de Marillac à Malleyrand, juste à la sortie du bourg

– le petit cimetière est placé sur la route de Saint-Sornin, en face du village de chez Vicare, il est destiné aux enfants

– enfin, les plus riches sont enterrés tout près de l’église et même sous les dalles du parvis. C’est le cas de la famille Virolleau qui fut l’une des plus influentes. Pierre de Virolleau, écuyer et sieur de Marillac fut inhumé le 26 août 1661. Les curés quant à eux étaient généralement inhumés dans le choeur de l’église avec leurs domestiques.

Le cimetière actuel a été transféré à l’est du bourg vers 1820 et muré en 1826. Il présente des monuments funéraires datant du 19ème siècle d’une belle qualité. Certaines tombes sont particulièrement intéressantes pour leur iconographie. Le sablier ailé symbolise le temps qui passe, les flambeaux renversés signifient que la vie s’est éteinte, les colonnes brisées sont dédiées aux vies interrompues trop tôt…

Les barrières viennent d’être rénovées pour mettre en valeur les anges qui les décorent.

L’EGLISE SAINT-DIDIER

Cette église romane est inscrite sur la liste supplémentaire des monuments historiques depuis 1925. Elle a été édifiée au XIème siècle en mémoire de Saint-Didier, évêque de Langres au Vème siècle et qui eût la tête tranchée. Son plan est en croix latine (longueur : 24 mètres, largeur : 7 mètres). Son clocher rectangulaire a été surhaussé au moyen-âge dans un but défensif. L’archère percée sur sa façade ouest ainsi que les ouvertures de surveillance à son sommet en attestent. La coupole est particulièrement originale avec ses 4 petites ouvertures, la toiture est soulignée d’une corniche à modillons sculptés alternant des représentations humaines et animales. Les cloches ont été fondues au XVIIIème siècle (la cloche actuelle a été bénie le 20 mai 1765 en présence d’un parrain : Louis Duland et d’une marraine : Marie Virolleau de Marillac. Elle porte l’inscription : « Saint-Didier, priez pour nous »), la voûte en bois date de 1845 et l’autel en marbre de Carrare de 1900.

Au début du XIXème siècle, on invoque Saint-Didier pour guérir les maux de tête. On jette en guise d’offrandes des sous sur une pierre prés de l’étang et on fait lire des évangiles à l’église.

Photos :
Modillons qui soutiennent la corniche, à l’extérieur de l’édifice
Vitrail : Saint Georges terrassant le dragon, allégorie de la victoire de la foi chrétienne sur le démon

LE LOGIS DE MARILLAC

Juste à côté de l’église le logis du XVIIème siècle a semble-t-il remplacé un château médiéval qui était le siège d’un fief dépendant de la baronnie de Montbron. C’est actuellement un bâtiment privé.

L’ANCIEN PRESBYTÈRE

Reconstruit en 1898, le presbytère a été récemment rénové. Il est utilisé comme salle des associations et peut être loué pour des réceptions regroupant une vingtaine de personnes. A quelques mètres, un jardin de curé dessiné et entretenu par l’agent municipal est à disposition des Marillacois.